Portrait de Ronan, coudou clown

En quelques mots, peux-tu te présenter ?

Né en bretagne en 1980, j’ai passé les 10 premières années à Marrakech. Puis le grand chamboulement en 1991 avec une installation dans l’est de la France (Nancy, Saint-Dié-des-Vosges et Metz) où j’ai passé en tout une 12ène d’années avant d’atterrir dans le Gers.

J’ai commencé la course … comme tout le monde juste après avoir su marcher 😉 mais plus sportivement vers l’âge de 17 ans lorsque ma mère s’est mise en tête de faire un marathon.

Je suis beaucoup plus un coureur nature que route, et apprécie particulièrement les lever et coucher de soleil en montagne lorsque je galope .

Ton nom Coudou ?

Coudou clown ! Je ne fais pas particulièrement le pitre en course même si cela m’arrive, il faut bien l’avouer, mais j’ai souvent un nez rouge dans mon sac.

J’ai échappé de peu à coudou vomito à une époque quand même…

Ton meilleur souvenir de course à pied ?

Souvent le meilleur souvenir est un souvenir assez récent car on garde en mémoire plein de détails. Même si j’ai pas mal de très beaux souvenirs en tête, je vais en sélectionner 2 :

La diagonale des fous en octobre : mon premier ultra, une course dont je rêvais et qui s’est déroulé presque parfaitement (à part ma pause caca où j’ai perdu le contact avec kiki), le voyage avec les copains, l’arrivée au stade de la redoute avec mes parents et ma femme. Des paysages à couper le souffle, de l’engagement sportif assez intense, de belles émotions à fleur de peau avec le manque de sommeil. Forcément ça laisse des souvenirs inoubliables .

Tours de Pérics / fin août 2019 : très loin de la compétition je préfère encore plus vivre ces moments sans pression avec les copains comme en ce week-end de préparation pour la digaonale à Mérens. Des coudous et des proches venus profiter des Pyrénées, des sorties plus ou moins longue en fonction des capacités de chacun le samedi, moi qui me retrouve à embarquer sur le Tour des Pérics et ses 70 kms en passant par 4 refuges François et Kilian (not Jornet) avec sa canne à pêche alors qu’il devait faire que 20km et pêcher dans un lac, des péripéties, un départ vers 5h de mémoire et une arrivée à minuit au son de la guitare de Patrick et des chants de tout le monde autour d’un feu de camp, une sortie tous ensemble le dimanche, une baignade dans le torrent, des grillades… Ça vaut tout l’or du monde ces week-ends et je compte bien en refaire dès que l’on pourra !

Ton pire souvenir de course à pied ?

Le cerveau est tellement bien fait qu’on les oublie souvent…

Peut-être une des éditions du Forest Trail mais je ne sais plus quelle année, sur le 42 km, un abandon alors que physiquement ça allait mais la tête qui lâche. Je ne savais plus pourquoi je courrais, je n’éprouvais pas le moindre plaisir, bien au contraire même, cela était très éloigné de mes préoccupations du moment, cela n’avait aucun sens à mes yeux. Faire une activité qu’on adore dans cet état, surement oui mon pire souvenir de course.

Ton portrait gersois

Si j’étais un animal je serais un singe,

Si j’étais un ravito je serais le vomito qui suit 😉 ,

Si j’étais une partie du corps, je serais le pied,

Si j’étais une course, je serais une petite course de village en ariège avec un bon repas après cuit à la broche et la douche dans le torrent !

Si j’étais un autre coudou, je serais Christelle car je suis souvent en retard et en plus je pourrais discuter tout le temps ! (et accessoirement en plus je verrais ce que ça fait d’être une femme 🤣)

Si j’étais un exo PPG, je serais la chaise,

Si j’étais un lieu, je serais Mérens-les-Vals et ses alentours,

Si j’étais un apéro, je serais un cidre breton brut,

Si j’étais un habit, je serais curieux de savoir qui me porterait,

Si j’étais une musique je serais Jugglers In Osidian, d’Andréas Vollenweider sur l’album Book of Roses. J’adore ce musicien suisse de harpe électro-acoustique (si là je vous fait pas découvrir quelque chose !). Je l’écoute régulièrement depuis mes 10 ans. On est plongé dans un univers imaginaire en écoutant sa musique et ça j’adore.

Si j’ étais une expression, je serais « Oh putain… que c’est beau ».

Ton gif préféré ?

Le rêve, courir sur l’eau, même si au ralenti on a l’air ridicule.

Enfin, la dernière question de jean-claude D : un dernier mot pour conclure ?

Hâte de vous retrouver les Coudous pour retrouver cet esprit si convivial, courir, boire des bières, se serrer dans les bras, se marrer, engueuler les filles qui discutent lors des fractionné, se chambrer, voir le cul de Pascal qui aura tenu confiné si longtemps… !

Coudou soit-il …