Portrait de Yann, coudou Plume
En quelques mots, peux-tu te présenter ?
J’étais le prototype du non-sportif absolu. Jusqu’à ce que, aux alentours de mes 30 ans, François, l’inimitable « Coudou devant », ne me parle une nouvelle fois de son « groupe de course », de la bonne humeur qui y règne, et n’achève de me convaincre de découvrir la meute, le temps d’une soirée. Je n’aurais pas dû. C’est qu’ils sont attachants, ces animaux-là. Encore très tourné « distances courtes et plates », goûter à davantage de terre, de pierres et de pentes me tente de plus en plus.
Ton nom Coudou ?
Coudou Plume. J’ai pourtant la foulée du coureur « lourd » que je suis.
C’est une référence à l’un de mes plaisirs annexes, l’écriture poétique.
Ton meilleur souvenir de course à pied ?
Il y en a tellement. Mais je dirais le Trail des farfadets (toutes éditions confondues). Pour le côté local, convivial, l’ambiance si particulière, la nuit, et surtout la présence du cheptel (presque) au complet. Courir entre Coudous, puis boire et rire entre Coudous, c’est la clef du bonheur sportif. Pour le reste, la liste est longue, et chaque entrainement pourrait y figurer !
Ton pire souvenir de course à pied ?
Moins d’hésitations : le semi-marathon de Madrid, en 2016. Premier défi, 6 mois après avoir rejoint les rangs Coudous : je n’étais pas prêt. Mon mollet encore moins. Les six derniers kilomètres ont été les plus lents – et les plus douloureux – de mon histoire pédestre. Mais fier de, finalement, n’avoir pas lâché, et d’avoir franchi la ligne, tout boitant et grimaçant que j’étais.
C’est un peu ça, aussi, l’esprit Coudou :
Tenir. Et savoir quand lever le pied.
Ton portrait gersois
Si j’étais un animal je serais un caméléon,
Si j’étais un ravito je serais un verre d’eau (comment ça, pas crédible ?)
Si j’étais une partie du corps, je serais je serais un membre que la décence m’empêche de nommer ici,
Si j’étais une course, je serais le futur « coudou trail »,
Si j’étais un autre coudou, je serais Ronan (pour aller vite), ou François (pour lui faire plaisir).
Si j’étais un exo PPG, je serais le gainage,
Si j’étais un lieu, je serais Abou Simbel (au sud de l’Égypte),
Si j’étais un apéro, je serais un Pousse-rapière,
Si j’étais un habit, je serais une tunique de trail Coudou (à ma taille).
Si j’étais une musique je serais tout Gainsbourg,
Si j’étais une expression, je serais « Je connais mes limites. C’est pourquoi je vais au-delà. » (S.G)
Ton gif préféré ?

Enfin, la dernière question de jean-claude D : un dernier mot pour conclure ?
« Fuyez, pauvres fous ! »